Si toi aussi tu cherches un endroit où te promener pour explorer, rencontrer du monde, chanter ou danser dans la belle cité ardente, alors ces différents lieux vont te plaire.
Le Carré
Connu de tous, cet endroit n’est plus à présenter. Peu importe le jour de la semaine, tu ne manqueras jamais une occasion d’y faire des rencontres. Mais sais-tu d’où viennent son succès et son appellation ?
L’expression “Faire le carré” ou “Aller dans la carré” est typiquement liégeoise. Cette expression fait son apparition à la suite de l’ouverture du passage Lemonier qui remporte un grand succès. L’expression “Faire le carré” désigne donc le fait de se promener dans les boutiques du passage Lemonier et puis d’aller boire un verre dans les 4 rues qui l’entourent et forment le carré.
Le Carré se dévoile à la rencontre des rues des Célestines, Tête de-Bœuf, d’Amay et Saint-Jean-en-Isle, ces ruelles totalement piétonnières font du carré un quartier à part.
En Roture
Les plus vieux diront que c’était mieux avant mais ne dirions-nous pas que ce lieu a su s’harmoniser avec les différents groupes sociaux et intergénérationnels ?
Il s’agit de l’endroit le plus culturellement liégeois : des bars, des cafés, des boites de nuits, des restaurants, un snack et une pizzéria. Il est, en journée, un magnifique coin secret pour les touristes et, en soirée, un fabuleux lieu de
rencontre pour tout Liégeois amoureux de bonne ambiance. Piétonnière et étroite, elle est devenue une rue cocasse avec du caractère et constitue un des pôles
d’attraction de la fête du 15 août. En effet, c’est de là que, chaque année, le cortège de l’enterrement de Matî l’ohê (Mathieu L’os) démarre. Cette cérémonie clôture les célébrations du 15 août à Liège.
Le savais-tu ?
Un écrivain du 19e siècle clamait que la rue devait son nom aux petites gens, aux roturiers qui y habitaient tandis que les nobles auraient préféré les artères principales
: rue Puits-en-sock et rue Jean d’Outremeuse. C’est évidemment incorrect. Cette ruelle, extrêmement étroite, doit son nom au latin via rupta, qui signifie voie rompue ou réalisée à travers champs. Cette voie n’était qu’un chemin secondaire, frayé dans la plaine pour donner accès aux champs qui s’y trouvaient autrefois.
Le Sauvenière
Un parfait combo entre un restaurant-bar et un cinéma. La nourriture y est délicieuse, l’endroit est un véritable lieu de paix et de tranquillité pour faire de bonnes rencontres, travailler sur son ordinateur portable ou encore savourer une bonne bière spéciale entre amis.
À la belle saison, sa vaste terrasse ombragée et isolée des bruits de la ville prolonge le charme du lieu, pour le plus grand plaisir des enfants qui peuvent s’y amuser en toute sécurité. La brasserie s’anime régulièrement en soirée et accueille concerts et autres événements. Des séances de cinéma en plein air sont également organisées sur cette vaste terrasse. Cet endroit pourrait être ton nouveau petit coin de paradis après un blocus d’été intense ou pour un premier rencard.
Anecdote
C’est dans la piscine de la Sauvenière (devenue la Cité miroir aujourd’hui) que le bourgmestre Willy Demeyer faillit se noyer[1] :
« La Sauvenière… C’est dans cette piscine, qu’écolier, j’ai failli me noyer lors d’une leçon de natation. Ce n’est que beaucoup plus tard, vers 15 ou 16 ans, que j’ai finalement appris à nager… Mais pas à la Sauvenière, à Grivegnée, car j’avais gardé de la Sauvenière un trop mauvais souvenir. Presque une phobie du bâtiment… Mais je n’ai pas été rancunier pour autant car, lorsque je suis devenu échevin des Travaux, puis bourgmestre de la ville de Liège, alors que les Bains de la Sauvenière étaient fermés et menacés de destruction, je n’ai pas signé leur arrêté de démolition…«
La Zone
Lieu d’accueil privilégié des cultureux marginaux depuis 1988, LA ZONE est de loin la cave la plus atypique de Liège. Une salle de concert bas de plafond remplie de musique et de sueur. De plus, une structure qui propose expositions, tables d’hôtes, soirées jeux… Pilier historique de la culture alternative, c’est l’épicentre de la scène slam liégeoise.
Le projet de la zone est celui-ci : « La Zone est un projet politique actif dans le champ culturel qui s’articule autour de 2 axes : la volonté de soutenir, par des processus d’accueil et de coopération, toute initiative portée par des minorités culturelles et permettre à l’ensemble des usagers de s’investir dans une gestion participative des moyens et des lieux de l’association. »
Et oui, rien que ça ! Plus qu’un lieux de fête, c’est aussi une maison de jeune, un endroit où tout étudiant pourrait mener à bien son projet artistique.
Le Pot-au-lait
Inutile d’en dire plus, c’est à recommander vivement car seul ton regard peut voir l’étendue artistique de ce lieu et l’ambiance qu’il dégage. Sans oublier que tes verres y seront bien remplis.
Ce qu’il faut savoir c’est que le bâtiment est construit à l’emplacement d’un ancien couvent qui abrita, dès la fin du XVème siècle des Sœurs venant d’un autre couvent de la ville de Hasselt.
Hasselt étant souvent appelé Haske à Liège, les Sœurs « de Haske » donnèrent donc leur nom à la rue : Sœur de Haske.
Sur place, tu pourras voir de multiples fresques, peintures et sculptures. Les détails de ces œuvres se trouve sur le site internet mais pour une meilleure histoire, demande au bar.
« C’est un lieu mythique où j’ai découvert les bières spéciales dans les années 1980. C’était le RDV des étudiants de l’ULG. On y diffusait de l’excellente musique.
L’ambiance et la déco ont un peu changés depuis cette époque. Il y avait un ciné- club aussi. »
Anonyme
Serge Kabiligi, pour « What’s Up J’meppe ? », Elaboration de projets en communication, bloc 2
[1] https://www.sudinfo.be/art/1463870/article/2016-01-12/liege-quand-willy-demeyer-a-failli-se-noyer-a-la-sauveniere