Cette semaine, nous sommes partis à la rencontre de Tangui Horel. Aujourd’hui, animateur sur Pure – RTBF, cet ancien étudiant a toujours rêvé de faire de la radio. Dans cette interview, il s’est confié sur son parcours estudiantin et professionnel.
Pourquoi avez-vous décidé d’entreprendre des études en communication ?
Je cherchais à réaliser des études me permettant de faire de la radio.
Le choix de cette école me paraissait tout indiqué déjà parce qu’elle permettait de faire des stages en radio et parce que j’ai pu trouver le temps de travailler en plus sur le côté pour des radios locales, comme Maximum FM.
J’ai entrepris ces études de communication sans trop savoir où ça allait me mener mais, en tout cas, c’était pour moi un choix d’efficacité plutôt que l’université où je savais que j’allais rater.
La radio, c’était ma priorité numéro 1 !
Vous parliez de vos stages. Où les avez-vous effectués ?
Le premier était à Bel RTL, le deuxième à Vivacité et à Classique 21 où j’ai travaillé avec Gabriel Davroy. J’ai effectué mon dernier stage chez Maximum FM, où je travaillais déjà.
Avez-vous toujours des contacts avec des autres étudiants du bachelier ?
Bien sûr ! Certains sont des amis.
Si vous vous souvenez des cours, quel était celui que vous préfériez ? Et au contraire, celui que vous aimiez le moins ?
J’ai tendance à suivre des cours surtout quand le prof m’intéresse et donc je vais dire que je me souviens parfois même plus du prof que du cours. Le prof que j’avais en Techniques d’Expression Orale était magique parce que c’était ce que je voulais faire.
Mon TFE aussi a été un déclencheur pour beaucoup de choses. C’est plutôt de ça dont je me souviens.
Les pires cours étaient fatalement des cours extrêmement théoriques, voire répétitif comme Sémiologie ou Statistique. En fait, ce qui me dérangeait, c’était de ne pas voir la finalité dans ces études professionnalisantes. Mais au fur et à mesure, j’ai appris rétrospectivement qu’il y a certains cours que j’ai « snobé » alors qu’au final j’aurais mieux fait d’y être plus attentif.
Pouvez-vous nous raconter une expérience insolite que vous avez vécu dans le monde de la communication ?
Les expériences viennent un peu des gens qui vous nourrissent et qui vous apprennent des choses. Parfois, ce sont des rencontres de personnes qu’on a « un peu défié » et finalement, on se dit qu’ils sont humains.
Et puis, ce sont des fiertés comme Valhalla. Pour moi, ça a été un des souvenirs les plus marquant.
Je me souviendrais aussi toujours du moment où la RTBF a accepté le projet en me disant : « On te fait confiance, on va te donner l’argent pour mener à bien ton projet ».
Comment êtes-vous passé des études au monde du travail ?
On est venu me chercher. Je travaillais déjà pendant mes études et puis quand j’ai eu fini, j’ai passé le casting d’NRJ, que je n’ai pas réussi. Le lendemain, l’ancien directeur de PURE me contactait pour aller travailler chez eux.
Aujourd’hui quelles sont vos tâches au sein de la RTBF où vous travaillez ?
Je travaille à la RTBF. Je suis animateur sur PURE. Je suis également gestionnaire des réseaux sociaux pour une émission télé, Inside, qui explore les coulisses de la RTBF et qui fait de la vulgarisation sur le travail des journalistes. Je gère cela jusqu’à la fin du mois de décembre. En janvier, je commence autre chose toujours pour la RTBF mais je ne peux pas encore vous en dire plus.
Que voudriez-vous changer au monde de la communication ?
J’ai l’impression que c’est un monde souvent très flou qui est très difficile à percevoir et qui, parfois, entraine de l’injustice. Ce n’est pas forcément une méritocratie le monde de la communication. Il faut être conscient qu’il faut donner de sa personne et aller au-delà du travail pour arriver à se démarquer.
La communication, c’est aussi un monde de rencontres et de chance ! La bonne personne au bon moment au bon endroit.
Parlez-nous d’un communicant qui vous inspire…
Il y a un gars qui m’impressionnait à l’époque. Francis Zégut était animateur des soirées de RTL2 en France. Quand j’écoutais ce mec, je me disais que cet homme était un dieu et qu’il fallait que j’arrive à faire ce qu’il faisait. Après si on doit parler d’un communicant en tant que tel, il n’y en a pas un qui m’inspire à l’heure actuelle.
Quels conseils pouvez-vous donner aux étudiants en communication ?
Je dirais que c’est un monde dans lequel il ne faut pas se décourager. C’est important de s’accrocher et de donner de sa personne. Il faut se nourrir des expériences qu’on acquiert donc c’est primordial d’aller un peu plus loin que juste ce qui est devant soi.
Claire Kupper, Camille Kransvelt et Olivier Desmet, Bloc 3 – orientation Arts