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Notre école accueillant des élèves venant de différentes provinces, différentes villes, il est nécessaire d’emprunter certaines voies de transports pour se rendre sur le Campus 2000. Une chance pour nous, la région liégeoise est abondamment irriguée en termes de moyens de se mouvoir. L’article d’aujourd’hui portera sur les lignes de bus qui desservent notre école.

Entre retards et annulations…

Nous pouvons constater sur le site du TEC et sur sa page Wikipédia attitrée que la zone Liège-Verviers possède un certain nombre de lignes (205 lignes régulières et 3 lignes express), il y a à boire et à manger, et il est difficile de naviguer entre elles. Si l’on ajoute à cela la crise sanitaire, les travaux, les horaires affichés dans les arrêts de bus qui ne correspondent pas avec ceux sur l’application, les véhicules « complets », ceux qui arrivent en retard, n’en jetez plus, la coupe est pleine !

Arrêt de bus le plus proche de l’école, à 35 minutes de la place de la République Française.

Tous ces éléments sont pointés du doigt par des utilisateurs excédés (propos recueillis par la RTBF), comme par les employés (interrogés par RTL), qui ont leurs problèmes également et que ces incidents affectent aussi, considérés comme des bouc-émissaires, pris bien souvent pour les seuls responsables …

Il est bon à savoir, pour les étudiant.e.s qui n’ont pas l’habitude de fréquenter les bus, que les principales lignes qui amènent au Montesquieu sont les 2 (République Française <> Seraing) et 3 (République Française <> Flémalle). Il y en a d’autres évidemment, comme les 22, 27, 82, nous ne les citerons pas toutes.

La cause de ces maux et les remèdes

En Wallonie, la crise COVID a fait perdre des millions d’euros de marge à l’OTW (Opérateur de Transports Wallonie), ce qui n’aide pas à faire correctement tourner cette machine qui peut donc avoir des défauts, selon une enquête du journal l’Echo.

La Wallonie a voté un plan d’aide à hauteur de 1,1 milliard d’euros en plus des 530 millions d’euros de subsides et un chiffre d’affaires de presque 77 millions d’euros (abonnements et autres tickets), toujours selon cette même enquête. Ce chiffre est en baisse à cause de la pandémie, cela va de soi, mais, avec de telles sommes, est-ce que ça ne nous laisse pas un petit goût amer quand on voit notre bus nous passer sous le nez ou ne carrément pas venir ?

Le tram sera-t-il une alternative ?

Non, puisque, comme le mentionne le site du TEC sur son futur service, ledit tram ne circulera que de Coronmeuse, ou Bressoux pour le dépôt, jusqu’à Sclessin et plus précisément jusqu’au stade des Rouches.

Mais il est à noter – comme on peut le lire dans le même article de l’Echo – qu’une partie de cet apport d’un peu plus d’un milliard ira dans le tram (en construction depuis 2018) dont la fin des travaux, prévue pour 2023, devrait soulager le flux sur les routes (car moins de travaux) et le nombre d’utilisateurs des bus dans une partie de la Cité Ardente.

Itinéraire proposé par le TEC.

Comment avoir un bus ?

Pour cette question, pas de réponses concrètes, malheureusement, mais on ne peut que vous conseiller de venir un peu plus tôt à l’arrêt (pas une heure non plus, mais presque), voire se rendre à un arrêt moins fréquenté (ce n’est pas la panacée, mais ça nous fait un peu marcher et ce n’est pas un tort non plus) ou encore bien vérifier les horaires sur Internet (télécharger l’application sur vos smartphones, le site n’est, à mon sens, pas très ergonomique, bien qu’il ait changé depuis un petit temps pour s’appeler Moovit. Sans doute une volonté aussi de rajeunir l’image de la société. Je vous laisse en juger par vous-même).

En attendant le prochain voyage, portez-vous bien et bon vent.

 

Guillaume Lejeune, pour « What’s Up J’meppe« , Elaboration de projets en communication, Bloc 2

Post Author: comuniquehepl

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