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Qu’est-ce qu’un Erasmus ? Durant cette interview, vous allez en apprendre un peu plus grâce à Morgane Lamoureux, responsable du bureau des relations internationales (BRI). Comment s’y inscrire ? Qui part le plus ? Où vont nos étudiants dans le monde ? Toutes les réponses à ces questions sont dans cet article !

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 

M.L. : Je m’appelle Morgane Lamoureux, je suis responsable du bureau des relations internationales. Nous sommes une équipe de 9 personnes qui travaillent dans le but d’envoyer les étudiants en Erasmus à partir de l’école. 

Qu’est-ce qu’un Erasmus ?  

M.L. : Il y a deux types d’Erasmus : les Erasmus « incoming students », ce sont les étudiants qui viennent de l’étranger vers notre école et puis il y a les Erasmus « outgoing students », ce sont les étudiants qui partent de l’école vers l’étranger. 

Combien d’élèves partent plus ou moins par an ?  

M.L. : Il y a entre 70 et 80 étudiants qui partent par an, mais il y a eu une diminution il y a 2 ans à cause de la crise sanitaire. Pour les étudiants qui viennent, il y a environ une centaine d’étudiants qui viennent par an, mais cette année, il y a une diminution, ils sont 85. 

D’où viennent les étudiants Erasmus en communication  ?  

M.L. : Il faut savoir que cette année, avec le covid, les étrangers hors Europe ne pouvaient pas venir sur le territoire belge pour un Erasmus. Pour le moment, nous avons beaucoup d’Espagnols, d’Italiens et énormément de Français. 

Hors covid ?   

M.L. : Nous avions beaucoup de Mexicains, de Chinois et de Coréens.   

En communication, ils partent où ?  

M.L. : Les destinations hors covid les plus prisées étaient Kanagawa au Japon, Chypre et Porto. C’était pour moi, le top 3 des destinations pour les commus. 

Un étudiant de première peut-il partir en Erasmus ?  

M.L. : Non, la règle officielle est qu’il faut être en bac2 pour pouvoir partir en Erasmus. 

Un stage est-il considéré comme un Erasmus ? 

M.L. : Oui, mais il doit faire plus de 9 semaines. Dans le bac communication, seulement le stage de troisième est considéré comme Erasmus. 

Vous avez parlé du BRI, qu’est-ce que c’est ?  

M.L. : Le BRI, c’est le Bureau des Relations internationales, nous gérons tous les projets avec des écoles partenaires. 

À quoi sert-il ?  

M.L. : La mission principale est l’envoi des étudiants en Erasmus, que ce soit in et out. Pour cela, il faut signer des contrats avec ces étudiants. En ce moment, notre projet consiste en une collaboration avec 7 autres écoles européennes, pour créer un diplôme général qui sera reconnu dans ces 7 autres pays d’Europe.

Pourquoi avez-vous choisi la cellule Erasmus ?  

M.L. : Je suis entrée dans l’école en tant que professeur, ensuite, pendant 10 ans, je me suis occupée des dossiers étudiants au BRI et depuis 3 mois, j’ai repris le poste de responsable, ça a été un peu du hasard et des opportunités !  La deuxième chose, c’était aussi un challenge de travailler en anglais et de travailler avec des gens de cultures différentes.  

Voyez-vous des côtés positifs et négatifs dans votre métier ?  

M.L. : Le seul côté négatif est de travailler avec les différentes cultures, car nous travaillons tous de manière différente. On ne parle pas et on ne ressent pas la même chose. Par exemple, si j’écris à mes collègues japonais, ils ne vont jamais répondre oui ou non clairement, ils tournent souvent les phrases avec plus de non-dits. La deuxième est le décalage horaire. Par exemple, avec le Canada, on ne peut s’appeler que vers 9h du matin, car il y a un décalage de 6h.   

Avez- vous fait un Erasmus ?  

M.L. : Non, car lors de mes études à l’HEPL, mon prédécesseur lançait le projet et ce n’était pas encore bien mis en place, mais j’aurais aimé le faire. Il existe des « Erasmus prof » auquels je participe, qui durent de 2 jours à 2 mois, avec des professeurs qui peuvent aller enseigner dans nos écoles partenaires.    

Avez-vous une petite anecdote concernant un Erasmus ?  

M.L. : Oui, il y a 7 ans, deux étudiants sont venus en Erasmus et ils se sont mariés il y a peu. Une étudiante mexicaine et un Coréen, donc nous aurons peut-être le premier bébé HEPL !  

Cathy Duca, pour « What’s Up J’meppe ?« , Elaboration de projets en communication, Bloc 2

Post Author: comuniquehepl

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