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La Servante Écarlate, Girls, Orange Is the New Black, Fleabag… Les séries féministes ne manquent pas. Mais une série dont le féminisme n’est pas revendiqué, n’est-elle pas plus intéressante ? Focus sur la série How to Get Away with Murder.

How to Get Away with Murder est une série dramatique et judiciaire centrée sur le personnage d’Annalise Keating. C’est une brillante avocate noire également professeure d’une prestigieuse université de droit. En début d’année scolaire, elle choisit des étudiants qui lui serviront d’assistants.  La série se construit autour de la relation qu’Annalise va établir avec ses étudiants et essentiellement avec Wes Gibbins, à cause de leur passé commun. Bien qu’il s’agisse au premier abord d’un pitch de série policière, le récit semble peu à peu se tourner vers un arc plus militant. Il ne s’agit plus seulement d’une histoire centrée sur une avocate et ses élèves mais bien d’une intersection de problématiques sociétales. En effet, ces dernières années, les productions se sont diversifiées grâce à la présence de créateurs issus de milieux très variés. Dans l’interview de Manifesto XXI consacrée à Jennifer Padjemi, cette idée est développée :

« Iels revendiquent le droit de raconter leurs histoires sans clichés et sans compromission en-dehors des normes du regard cis-hétéro-blanc ».[1]

Murder ne se définit pas comme féministe mais reprend les principes que nous retrouvons dans le concept d’intersectionnalité. Sirma Bilge nous en donne une définition au sein de son article pour la revue Diogène :

« L’intersectionnalité renvoie à une théorie transdisciplinaire visant à appréhender la complexité des identités et des inégalités sociales par une approche intégrée. Elle réfute le cloisonnement et la hiérarchisation des grands axes de la différenciation sociale que sont les catégories de sexe/genre, classe, race, ethnicité, âge, handicap et orientation sexuelle » [2] .

Shonda Rhimes et son influence

Shonda Rhimes est maintenant une showrunneuse bien connue dans la sphère de la télévision américaine. Comme Jennifer Padjemi l’affirme, Rhimes a bouleversé les codes envers les personnages racisés notamment avec la représentation des femmes noires dans les séries telles que Scandal, Grey’s Anatomy et How to Get Away with Murder[3]. Ces trois séries issues de l’univers de Shondaland, exposent des personnages féminins dont la force ne vient pas uniquement de leur statut mais des obstacles rencontrés. Celles-ci parviennent à reprendre le pouvoir et à s’affirmer en tant que femmes. Nous retrouvons ici le concept d’empowerment défini par Jo Rowlands et repris dans l’analyse de Barbara Dupont :

« Les processus qui mènent à se percevoir capable et habilité à prendre des décisions [et à] maximiser les opportunités disponibles sans contraintes »[4].

Shonda Rhimes © The Tyler Twins

Des personnages tels qu’Annalise Keating, Meredith Grey et Olivia Pope en sont de parfaits exemples. Dans Grey’s Anatomy, la protagoniste principale est confrontée à des situations de vie mélangeant dépression ou encore stérilité. Le but est de montrer ces femmes à la fois dans des positions de force mais également de faiblesse.

Shonda Rhimes va encore plus loin dans les représentations. Elle souhaite déconstruire les images stéréotypées érigées par les médias en montrant une certaine diversité. Comme le rappelle Lysiane Colin dans son article pour l’Institut du Genre en Géopolitique, ces mêmes médias servent d’outils de socialisation et ont une influence sur l’image que les personnes ont d’elles-mêmes. Elle ajoute également ceci :

« Une série avec des personnages de catégories sociales diversifiées aura une incidence différente d’une série présentant des personnages uniformisés »[5].

Kaoutar Harchi parle également de cette problématique dans le podcast Quoi de meuf ? et mentionne notamment l’importance de représenter une certaine multiplicité de personnes afin de ne pas invisibiliser une partie de la population.[6]

Annalise Keating, une héroïne complexe

Il est impossible d’aborder ce personnage sans mentionner l’incroyable performance de l’actrice Viola Davis. Celle-ci a d’ailleurs obtenu l’Emmy Awards de la meilleure actrice de série dramatique en 2015 pour son rôle dans la série. Cela peut s’expliquer par le travail d’interprétation que fournit Viola Davis dans son rôle d’Annalise Keating. Dans une interview consacrée au Figaro, l’actrice raconte qu’elle souhaitait faire de l’héroïne un personnage proche d’elle : elle veut incarner une femme qui lui ressemble, une femme noire de 40 ans avec des cheveux crépus. Elle confie également que son personnage s’est développé sur une double représentation, publique et privée. Effectivement, il y a une ambivalence dans le personnage dans le sens où il y a l’avocate haut placée et ce personnage fragilisé par des aventures humaines et personnelles. En effet, lors de son interview, l’actrice souhaite :

« Que l’on comprenne pourquoi elle semble déconnectée de l’autre, dénuée d’empathie, présentant, adulte, tous les symptômes d’une enfant qui aurait été abusée sexuellement ».[7]

Annalise Keating est ainsi un personnage plus complexe qu’il n’y paraît, qui se construit sur tous les traumatismes vécus mais également sur son rapport aux autres. En effet, son rapport à la maternité a été bousculé par la perte de son enfant. Il est possible de se demander si celle-ci ne souhaite pas combler ce manque ? Selon Eddy Vanleffe :

« Elle compense de manière polyvalente avec tous ses étudiants et surtout Wes Gibbins. Sans cesse reniée, rabrouée, humiliée, elle se relève pourtant et ne déroge jamais de la mission qu’elle s’est fixée »[8].

Vanleffe parle même de « déesse mère » pour qualifier Annalise. Cependant, nous aimerions nuancer ce propos. Certes, le lien à la maternité est fort dans la manière dont elle traite ses étudiants mais le personnage est loin d’être représenté comme étant une « mère parfaite ». Parfois des tensions éclatent au point que cela mène à des dénouements tragiques. Par exemple, dans la saison 2, Wes finit par se retourner contre Annalise en collaborant avec Nate, l’amant de celle-ci. Les relations ne sont pas aussi idylliques entre l’avocate et ses étudiants contrairement à ce que nous aurions pu imaginer. C’est ce qui rend le personnage plus intéressant, nous ne faisons pas face à la « mère poule » souvent représentée dans d’autres séries. C’est une représentation de la maternité qui ne rentre pas nécessairement dans les codes attendus. 

La sexualité du personnage a également un traitement particulier dans la série. Dans l’idée de l’adultère, nous n’imaginons pas qu’elle puisse entretenir une relation avec une femme. En effet, nous découvrons Annalise dans une relation majoritairement représentée, c’est-à-dire une femme mariée à un homme. Puis, au fil des épisodes, nous nous rendons compte que cette relation est beaucoup plus complexe. Si le mari a effectivement commis des adultères, c’est également le cas d’Annalise puisqu’elle entretient une relation avec un homme et une femme. Nous pouvons dès lors parler d’une véritable liberté sexuelle avec la présence de plusieurs partenaires, de genres différents. Qui plus est pour un personnage de 40 ans, c’est novateur puisque nous pourrions la représenter comme ayant une relation plus stable. 

En plus d’être un personnage féminin, il semble intéressant d’aborder ces différents éléments. Annalise n’est pas juste une avocate, forte et parfaite mais est construite sur des notions plus réalistes qui peuvent parler au plus grand nombre. Ce n’est pas une super-héroïne.

Des personnages féminins variés… avec un goût d’inachevé

Si la série se base sur Annalise Keating et son développement, d’autres personnages féminins contribuent à renforcer l’idée d’intersectionnalité à travers trois personnages récurrents : Michaela Pratt, Laurel Castillo et Bonnie Winterbottom.

Tout d’abord évoquons Michaela, celle-ci est une jeune étudiante afro-américaine intégrant la classe d’Annalise Keating. Au premier abord, elle est montrée comme une élève modèle, ambitieuse et celle-ci souhaite être la prochaine Michelle Obama. Cependant, sa vie est loin d’être aussi parfaite. Dans l’épisode 9 de la saison 3, une violente dispute éclate entre Michaela et sa mère adoptive au cours de laquelle les propos suivants sont tenus :

« Ce sont les services sociaux qui m’ont sauvée. Et ensuite je me suis débrouillée toute seule. Toi tu voulais juste te sentir bien dans ta peau alors tu t’es dit : ‘Eh je vais faire une bonne action’ en allant recueillir une enfant, un pauvre petit bébé noir qui a bien grandi et qui te vire »[9].

Encore une fois, nous faisons face à un personnage qui rencontre différentes difficultés mises en exergue au sein de la série comme le racisme ou encore la rupture familiale.

Ensuite, Laurel une jeune femme mexicaine intéressée par la justice et le droit. Elle prend part également aux cours d’Annalise Keating. La protagoniste se démarque par sa discrétion et sa perspicacité. Malheureusement, bien que son personnage apporte de la diversité, son développement ne se construit qu’autour des relations entretenues avec les hommes de la série. Il y a cette impression que Laurel ne prend une place plus importante que lorsque celle-ci interagit avec Wes Gibbins ou Frank Delfino. De plus, l’aspect familial est important dans la construction du personnage mais nous regrettons que cela soit influencé par une vision stéréotypée où le père, Jorge Castillo, est impliqué dans des affaires louches voire mafieuses.

Enfin, Bonnie, quant à elle, apparaît comme l’assistante beaucoup moins talentueuse qu’Annalise. Mais au fur et à mesure de la série, celle-ci se présente comme une réelle confidente et connaît tous les secrets de l’avocate. Elle s’avère être une réelle aide pour les étudiants. En résumé, le développement de ce caractère se fait autour d’Annalise et de son environnement. Cela est regrettable car en avançant dans la série, des moments forts viennent bouleverser le personnage. L’intrigue autour de Bonnie n’arrive que bien plus tard, empêchant le spectateur de s’attacher à elle. Dans la saison 5 et au cinquième épisode, Bonnie avoue avoir subi l’inceste :

« Mon père nous a violées moi et ma sœur. Ça a commencé quand j’avais cinq ans et elle six. Ma mère le savait, c’est comme ça qu’il rapportait de l’argent à la maison. En vendant les vidéos. Et puis après, il nous a prostituées. Quand j’ai eu quinze ans, je suis tombée enceinte, j’ai eu le bébé, un petit garçon. Mais mes parents m’ont dit qu’il était mort à la naissance. Et je viens d’apprendre qu’il se pourrait qu’il soit encore en vie »[10].

Même si les autres protagonistes féminins sont très variés, ceux-ci se construisent malheureusement autour d’autres personnages.

Casting de How to Get Away with Murder © ABC Studios

Les hommes de la série : entre stéréotypes et évolution

Les personnages masculins de la série sont tout aussi importants même s’ils évoluent également grâce au personnage d’Annalise. Au départ, chacun a son rôle qui finit parfois par entrer dans des représentations stéréotypées. Nous pouvons retrouver : Wes Gibbins qui est gentil voire naïf, Sam Keating, le mari insensible et manipulateur, Frank Delfino l’homme de main froid et très distant, Asher Millston le « simplet » de la bande, Nate Lahey l’amant et l’ambitieux Connor Walsh. 

La représentation de la masculinité évolue au fil des saisons. Nous souhaitons notamment revenir sur la progression de deux personnages. Tout d’abord, Connor, est au départ imbu de lui-même mais les événements vont engendrer son évolution, ce qui n’est pas forcément le cas pour tous les autres personnages. Il s’agit d’un homme qui éprouve des sentiments et qui les extériorise. Il y a une réelle fragilité apparente dans le personnage de Connor. Suite aux différents meurtres, c’est le seul qui éprouve des remords. Il passe d’un personnage confiant à une personne totalement chamboulée par les événements. Il plonge de plus en plus dans un mal-être profond. De plus, la série a évité un faux-pas en n’appuyant pas sur son orientation sexuelle et la traite sans stéréotypes. Cependant, nous espérons que la présence de cette sensibilité ne vient pas uniquement du fait que Connor est homosexuel.

Ensuite, le personnage de Nate nous paraît également intéressant à analyser. Celui-ci est tout à fait l’inverse de Connor. Il s’agit de quelqu’un de très viril à la fois physiquement et par sa personnalité. Il est en permanence en train de contrôler et retenir ses émotions. Néanmoins, cela se dissipe à un moment clé de la série. La vie du personnage prend un autre tournant dans la saison 4. D’autant plus que cela s’accompagne de problématiques sociétales, notamment le mauvais traitement envers les personnes noires dans la justice américaine. Nate qui n’était pas forcément mis en avant pour autre chose que sa relation avec Annalise, va être impliqué dans des enjeux beaucoup plus importants. En effet, son père Nate Lahey Sr. est victime d’un système judiciaire américain défaillant. Il est d’ailleurs défendu auprès de la Cour Suprême par la brillante avocate qui n’hésite pas à revenir sur « le racisme intégré dans l’ADN des États-Unis depuis des centaines d’années »[11]. Nous pouvons constater que, grâce à l’évolution du personnage de Nate, une réalité est abordée de manière frontale. Sur ce point, l’actualité a influencé la série, spécifiquement avec un climat très particulier aux États-Unis sous la présidence de Donald Trump. Toutefois, nous aimerions que les séries puissent continuer à parler de ces sujets, sans invisibiliser une partie des personnes opprimées. Le cas de Nate Lahey Sr. est très important mais il est dommage que l’expérience des femmes racisées avec la justice n’ait pas également été évoquée plus avant. Le podcast Quoi de meuf ? résume ainsi ce sentiment :

« Toutes les femmes sont blanches et tous les noirs sont des hommes ».[12]

Alors, Murder est-elle une série féministe ? Finalement, la série ne se revendique pas comme telle mais plutôt comme une illustration de la réalité sociétale. Ainsi, il serait compliqué de la ranger avec tout un panel d’œuvres telles que La Servante Écarlate ou Mrs America qui elles, se veulent ouvertement féministes. Néanmoins, le programme produit par Shonda Rhimes peut être défini par des idées provenant du féminisme intersectionnel. Cela rend la série plus intéressante au sein de la question féministe étant donné qu’elle englobe une pluralité de problématiques sociétales, ce qui conduit à une variété de personnages qui apparaissent comme complexes et complets. Le public s’identifie ainsi plus facilement grâce à la diversité offerte par How to Get Away with Murder. Cette approche plus douce du féminisme offre l’opportunité aux spectateurs d’avoir une large ouverture d’esprit sur les représentations possibles de genres.

Amélie Caillaba et Marine Imaho, Fictions TV et téléfilms, Bloc 3 – Orientation Communication et arts

À lire et à écouter sur le sujet :

DELAVAUX, Benjamin. « Jennifer Padjemi : « Il faut retrouver un droit à la critique » ». In : Manifesto.XXI

(consulté du 21/12/2021 au 07/01/2022)

BILGE, Sirma. « Théorisations féministes de l’intersectionnalité ». In : Diogène, Paris, n°225, 2009.

(consulté du 21/12/2021 au 07/01/2022)

OLITÉ, Marion. « Féminismes et pop culture, le livre qui décortique ces liaisons dangereuses ». In : Konbini biiinge

(consulté du 21/12/2021 au 07/01/2022)

DUPONT, Barbara. « Une réponse aux tensions post-féministes : l’empowerment de Grey’s Anatomy ». In : Revue Française des Sciences de l’information et de la communication, Neuilly sur Seine, n°4, 15 janvier 2014.

COLIN, Lysiane. « La place de l’intersectionnalité dans les séries TV états-uniennes : la diversité dans le monde de Shondaland ⅓ ». In : Institut du genre en géopolitique

(consulté du 21/12/2021 au 07/01/2022)

GALLOT, Clémentine et HARCHI, Kaoutar. #112 – Intersectionnalité, j’écris ton nom !. Paris : Quoi de meuf ?, 2020. Podcast (1 heure 3 min.), diff. Nouvelles Écoutes, 6-12-2020.

BAUDIN, Julia. « Viola Davis : « Il est temps que les femmes se réveillent… » ». In : TV Magazine. Le Figaro.

(consulté du 21/12/2021 au 7/01/2022).

VANLEFFE, Eddy. « Comment se sortir du patriarcat blanc ? (How to Get Away with Murder) ». In : Bruce Lit Séries-Ciné-Animé. Bruce Lit

http://www.brucetringale.com/comment-se-sortir-du-patriarcat-blanc-how-to-get-away-with-murder/

(consulté du 21/12/2021 au 7/01/2022).

L., Marine. « How to Get Away with Murder saison 4 : Episode 13, Annalise contre la Cour suprême, notre verdict de la 2e partie du crossover avec Scandal ». In : Melty. Melty

(consulté du 21/12/2021 au 7/01/2022).


Références

[1] DELAVAUX, B. « Jennifer Padjemi : « Il faut retrouver un droit à la critique » ». In : Manifesto.XXI  https://manifesto-21.com/jennifer-padjemi-il-faut-retrouver-un-droit-a-la-critique/ (consulté du 21/12/2021 au 07/01/2022)

[2] BILGE, S. « Théorisations féministes de l’intersectionnalité ». In : Diogène, Paris, n°225, 2009.https://www.cairn.info/revue-diogene-2009-1-page-70.htm (consulté du 21/12/2021 au 07/01/2022)

[3]OLITÉ, M. « Féminismes et pop culture, le livre qui décortique ces liaisons dangereuses ». In : Konbini biiinge

https://biiinge.konbini.com/popculture/livre-feminismes-pop-culture-jennifer-padjemi-liaisons-dangereuses/ (consulté du 21/12/2021 au 07/01/2022)

[4] DUPONT, B. « Une réponse aux tensions post-féministes : l’empowerment de Grey’s Anatomy ». In : Revue Française des Sciences de l’information et de la communication, Neuilly sur Seine, n°4, 15 janvier 2014.https://journals.openedition.org/rfsic/784 (consulté du 21/12/2021 au 07/01/2022)

[5]COLIN, L. « La place de l’intersectionnalité dans les séries TV états-uniennes : la diversité dans le monde de Shondaland ⅓ ». In : Institut du genre en géopolitique https://igg-geo.org/?p=3662 (consulté du 21/12/2021 au 07/01/2022)

[6]GALLOT, C. et HARCHI, K. #112 – Intersectionnalité, j’écris ton nom !. Paris : Quoi de meuf ?, 2020. Podcast (1 heure 3 min.), diff. Nouvelles Écoutes, 6-12-2020.

[7]BAUDIN, J. « Viola Davis : «Il est temps que les femmes se réveillent…» ». In : TV Magazine. Le Figaro.https://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/series/2015/06/30/28005-20150630ARTFIG00263-viola-davis-il-est-tant-que-les-femmes-se-reveillent8230.php (consulté du 21/12/2021 au 07/01/2022)

[8]VANLEFFE, E. « Comment se sortir du patriarcat blanc ? (How to Get Away with Murder) ». In : Bruce Lit Séries-Ciné-Animé. Bruce Lit http://www.brucetringale.com/comment-se-sortir-du-patriarcat-blanc-how-to-get-away-with-murder/ (consulté du 21/12/2021 au 07/01/2022)

 

[10]It Was the Worst Day of My Life. États-Unis : ABC, 2018. Épisode 5 (43 min.), 1ère diff. ABC, 25-10-2018. (How to Get Away with Murder, Saison 5).

[11] L., M. « How to Get Away with Murder saison 4 : Episode 13, Annalise contre la Cour suprême, notre verdict de la 2e partie du crossover avec Scandal ». In : Melty. Melty https://www.melty.fr/how-to-get-away-with-murder-saison-4-episode-13-notre-verdict-a643180.html (consulté du 21/12/2021 au 7/01/2022).

[12] GALLOT, C. et HARCHI, K. Op. cit.

Post Author: comuniquehepl

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