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Sous les pavés, la case : Liège cité de la BD

Dans le cadre du Festival international de la BD de Liège, nous sommes allés dans les rues demander aux Liégeois leurs habitudes (vidéo) en matière de 9e art. Et les habitants de la Cité ardente sont à l’image de leur ville : éclectiques et passionnés.

Qui peut dire qu’il n’a jamais lu une BD ? Si c’est votre cas, vous êtes une personne rare. Si vous avez vous aussi grandi en lisant les histoires de Bob et Bobette ou Garfield, alors votre enfance a dû être géniale. En effet il est rare qu’un Liégeois n’ait jamais au moins feuilleté un album. Il faut dire qu’entre le nombre de dessinateurs venant d’ici et l’école Saint-Luc où sont formés les jeunes à l’art, peu sont ceux qui n’ont pas un BDéiste dans la famille.

Kroll (ci-dessus), Sondron, Batem, Marc-Renier, Walthéry … les artistes liégeois ne manquent pas

Du plus jeune au plus vieux

Des BD, il y en a pour tous les âges. Quand on est jeune, on lit Kid Paddle, Le Petit Spirou, ou encore Cédric. Plus tard, on se tourne vers Thorgal, Blacksad ou des productions indépendantes pour les plus intéressés. Puis il y a celles qui n’ont pas d’âge, multigénérationnelles : Tintin, Astérix et Obélix et bien d’autres ; elles plaisent aussi bien aux petits qu’aux plus grands. Tous ont des souvenirs, des petites « madeleines » qui les ramènent en enfance.

On pourrait croire que ça se perd. En effet la BD ne se vend plus aussi bien qu’autrefois, mais un vendeur nous explique que « les grands-parents viennent acheter des BD pour leurs petits-enfants, qui viennent eux-mêmes acheter la suite ». La BD, ça marche ! Il faut juste oser tourner la première page.

Des cases sous toutes les formes

Parce que les Liégeois ne lisent pas que des BD « classiques », loin de là ! Parmi les lectures, on retrouve autre chose que de la BD franco-belge, comme le manga et le comics. Les lecteurs ne s’arrêtent plus à leur simple culture mais traversent le globe au fil des cases. On aime passer des super-héros américains aux coups de crayon japonais sans pour autant rejeter la BD bien de chez nous (et un peu de chez nos voisins aussi).

Héros de BD, ça donne envie

Mais quand on leur demande quel(le) héros/héroïne (vidéo) de BD ils voudraient incarner, ça reste francophone dans la majorité des cas ! Tantôt Obélix et son côté fonceur, tantôt Milou « parce qu’il est trop mignon ». Les Liégeois(es) choisissent les caractères de leur enfance ou ceux qui les inspirent. Être un détective chat (ndlr Blacksad), ça laisse rêveur.

Et Liège dans tout ça ?!

Quelles parties de Liège (vidéo) ils verraient bien dans une BD ? C’est là qu’on voit qu’il y a autant d’avis que de Liégeois. « La gare, parce que c’est la modernité de Liège », « tout sauf la gare, on l’a déjà trop vue », « le quartier Sainte-Marguerite ou Saint-Léonard, c’est très représentatif », « l’Opéra ! Il est vraiment trop beau » ou encore « le Perron dès la première case parce que c’est symbole de Liège ». Il y en a pour tous les goûts.

Mais ne soyons pas naïfs ! Liège est bien sûr déjà apparue dans plusieurs BD. Parfois de manière évidente dans les BD où elle est au cœur de l’intrigue. Mais parfois cachée aussi. Par exemple, pour Les petits Hommes,  Pierre Seron s’est souvent inspiré de notre cité pour ses décors.

Ronan Veithen

Post Author: comuniquehepl

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