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Pourquoi as-tu décidé d’entreprendre des études en communication ?

Initialement, je voulais faire des études d’institutrice primaires parce que l’enseignement était un domaine qui m’attirait. Et puis alors, pour finir, vers la 5e – 6e secondaire, quand on commence vraiment à parler du métier, je me suis dit « finalement instit’ ce n’est pas vraiment ce que j’ai envie de faire ». Après, j’ai pensé au journalisme parce que je trouve qu’au fond on est tous attiré par les caméras, l’adrénaline du live, etc. Et ce sont toutes ces choses qui ont fait que, finalement, j’ai eu envie de travailler en presse radio/télé. Donc j’ai tout simplement regardé où on proposait des études en communication à Liège et j’ai vu que c’était soit en Haute École, soit à l’Université. Après réflexion, j’ai choisi la Haute École pour le côté pratique. Aussi, j’ai toujours eu une passion pour l’écriture et je suis quelqu’un qui aime beaucoup parler, j’ai besoin de détailler, d’expliquer, etc. Donc je me suis rendu compte que communiquer c’était quelque chose qui me collait à la peau.

Où as-tu presté tes stages durant ces trois années ?

En première année, j’ai fait mon stage à l’asbl Culture Liège qui est une asbl qui essaye de promouvoir quotidiennement le commerce liégeois et mon travail principal était d’aller dans différents quartiers liégeois, dans différents magasins pour leur poser des questions quant aux points positifs et négatifs du quartier, les avantages et inconvénients de leur profession… En deuxième, j’ai fait mon stage à la RTBF avec Michel Vincent pour l’émission Aller-retour Liège. C’étaitavant Noël et c’était une super période puisqu’il y a eu beaucoup d’événements sur lesquels on a pu faire des émissions radio. Et alors en troisième, j’avais choisi l’option gestion promotion donc j’ai fait mon stage à Bruxelles pour la marque de bijoux « Léa Rose » avec deux indépendantes qui ont développé la marque. Je m’occupais donc de leur communication avec les médias, avec les blogueurs, etc. Et comme elles ouvraient le magasin en mai, j’ai pu travailler sur l’évènement, sur les travaux pour l’aménagement du magasin, etc.

On a un petit groupe de filles de notre option GP, on a toutes trouvé du travail et on bosse toutes dans des domaines différents.

As-tu toujours des contacts avec les autres étudiants de la HEPL ?

Oui bien sûr ! On a un petit groupe de filles de notre option GP, on a toutes trouvé du travail et on bosse toutes dans des domaines différents, on essaye quand même de se voir régulièrement. Et j’ai même encore des contacts avec des personnes qui n’ont pas choisi GP.

Quels étaient les cours que tu adorais et ceux que tu détestais le plus à l’école ?

Je dirais que c’est en fonction de la matière vue. Il y a des cours qu’on a de septembre à juin et je peux l’adorer de septembre à décembre mais après ne plus trop accrocher de janvier à juin parce que la matière me touche moins tout simplement. Sinon, il n’y en a pas un qui m’a marqué plus que d’autres… Maintenant c’est sûr qu’en première on a des cours beaucoup plus larges donc fatalement c’est intéressant mais ça touche moins au métier que tu vas faire plus tard. Par exemple, le cours de statistique je n’aimais pas étant donné que je suis beaucoup plus littéraire. Mais les cours tels que celui de Projets en deuxième sont beaucoup plus intéressants puisqu’on va sur le terrain.

Tu as créé ton blog Au pays d’Epo et avec du recul vois-tu des différences entre tes objectifs de départ et tes résultats actuels ?

Oui, c’est sûr qu’il y a une évolution. J’ai créé ce blog-là (blog devenu un compte Instagram, NDLR) quand j’étais en première année, en septembre, donc avant de commencer mes études supérieures. J’avais envie que les gens me connaissent moi et mon blog avant de commencer dans une école où je ne connaissais personne dans une ville nouvelle. Parce que je me voyais mal le faire en secondaire. Donc la création de ce blog c’était vraiment le passage entre mes études secondaires et mes études supérieures. Et je trouve que ça va de soi avec les études de com’ : un blog, un compte Instagram, c’est clairement communiquer sur des choses qu’on apprécie et avec des personnes qu’on rencontre. Et l’évolution je la vois parce que, même si j’ai une petite communauté, malgré tout elle grandit presque quotidiennement. Mais ça reste avant tout une passion donc je ne me mets aucune pression en ce qui concerne mon nombre d’abonnés, etc. Et je ne compte pas vivre de mon blog donc ça me permet de garder les pieds sur terre.

Peux-tu me raconter une expérience insolite que tu as vécu soit dans ton travail soit durant tes études ?

Grâce à mes études, j’ai pu vivre des expériences, je ne dirais pas insolites, mais plutôt intéressantes. Notamment aux Francofolies, j’ai vécu pas mal de choses drôles parce qu’on rencontre des personnes particulières parfois, des artistes qui ont des personnalités vraiment atypiques et fatalement ça, on s’en souvient.

Le 15 septembre, je me suis inscrite comme demandeuse d’emploi et le 9 octobre j’ai signé mon CDI.

Comment es-tu passé des études au monde du travail ?

Ça a été très vite, j’ai eu fini mes études en juin, j’ai continué à travailler en tant qu’étudiante en juillet-août pour profiter encore de mon statut d’étudiante. Le 15 septembre, je me suis inscrite comme demandeuse d’emploi et le 9 octobre j’ai signé mon CDI. Ça fait plus d’un an maintenant que je travaille et c’est seulement maintenant que je me rends compte des changements que ça a engendré dans ma vie. Par exemple, on ne se lève pas de la même manière le matin, on se dit qu’on travaille pour quelqu’un et qu’on va être efficace, qu’on va apporter quelque chose. Tandis que quand on va à l’école on ne travaille pas spécialement pour quelqu’un, on travaille pour soi, pour apprendre des choses. Donc on se lève tous les jours en se disant « je vais gagner ma vie », « je vais passer un moment agréable avec mes collègues » et j’ai la chance d’avoir un travail qui me permet d’arranger mes horaires à ma manière donc ça me donne plus de liberté.

Quelles sont tes tâches et ton rôle dans ton travail actuel ?

Je travaille pour un concept de vêtement donc ce sont des vêtements qui vont sur des marchés. On a un site de vente en ligne et un entrepôt à Verviers où on organise des ventes une fois par mois. Moi je m’occupe essentiellement de leur communication c’est-à-dire que je m’occupe des réseaux sociaux donc c’est un travail de community manager. Je m’occupe aussi de réaliser tous les visuels. Je fais aussi quelques photos et il y a aussi un peu le côté organisation d’évènements pour les ventes qu’on fait chaque mois.

Que voudrais-tu changer dans le monde de la com’ aujourd’hui ?

J’aimerais changer le regard des gens. La communication c’est quelque chose d’important, chaque entreprise communique. Mais pourtant quand on dit à quelqu’un qu’on a fait des études en com’, on nous répond « Ah c’est parce que tu ne savais pas quoi faire ? Parce que la com’ ça amène à tout ?» Et même moi quand j’explique mon travail à des personnes plus âgées, ils ne comprennent pas… J’ai l’impression que tout le monde n’est pas assez ouvert au domaine de la com’. Pourtant, la communication c’est quelque chose d’indispensable, on n’en serait pas là aujourd’hui s’il n’y avait pas de communication. Je pense que les gens ne se rendent pas compte que la majorité des choses avec lesquelles nous vivons et grâce auxquelles nous vivons sont de la communication.

Quel est le communiquant qui t’inspire le plus ?

Il n’y en a pas vraiment. Mais ce que je trouve surprenant dans la communication, c’est de voir comment les entreprises communiquent. Donc ce n’est pas un communicant en particulier mais plutôt les personnes qui s’occupent de créer des techniques de com’ originales au sein des entreprises.

Dans le monde de la com’, c’est important d’avoir un bon carnet d’adresse. As-tu un souvenir de ta meilleure rencontre ?

Quand je travaille aux Francofolies, je rencontre beaucoup d’artistes qui sont toujours accompagnés d’un attaché de presse ou d’un manager et je pense que ce sont de très chouettes rencontres parce que j’ai eu l’occasion d’échanger avec certains et c’est hyper intéressant quand ils me racontent comment se déroulent leur vie et leur quotidien.

As-tu des futurs projets professionnels ?

Ici, je suis très bien où je travaille pour le moment. C’est une entreprise qui me permet d’appliquer les connaissances et les compétences que j’ai apprises à l’école. J’aime aller travailler donc voilà, c’est super chouette. Par rapport à mon blog, j’ai envie que ça continue évidemment parce que c’est un peu ma petite échappatoire au stress. Mais je n’ai pas spécialement de projet je me laisse vivre.

Trouve un travail qui te plaît et non pas pour la réputation ou pour le salaire …

Quel conseil donnerais-tu aux étudiants d’aujourd’hui ?

De ne pas penser à la question « Est-ce que je vais bien gagner ma vie ?» Parce que je trouve que c’est un peu triste. J’ai déjà entendu des gens dire qu’ils font l’université parce que ça rapporte plus or ça n’a rien à voir. Ton travail, il sera établi sous différentes règles en fonction de l’entreprise dans laquelle tu es. Donc tu peux avoir fait dix ans d’études ou trois ans et avoir le même salaire. Et le deuxième conseil que je donne est : trouve un travail qui te plaît et non pas pour la réputation ou pour le salaire… Quand tu aimes ce que tu fais tu as l’impression de mieux vivre les choses. Donc faites ce qu’il vous plaît !

Camille Kransvelt, Claire Kupper ,Olivier Desmet, Bloc 3 – orientation Arts

Post Author: comuniquehepl

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