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Cette semaine, François Coune, community manager, chargé de communication et influenceur, nous a consacré quelques minutes pour parler de son parcours impressionnant. L’ancien étudiant de la HEPL s’est notamment livré avec passion sur son blog qu’il a lancé il y a un peu plus d’un an maintenant.

Pourquoi as-tu décidé d’entreprendre des études en communication ?

Tout d’abord merci de me consacrer ce petit focus. Contrairement à beaucoup de personnes qui pouvaient être dans ma classe en première année de communication, je n’ai pas fait ces études par dépit mais plutôt parce qu’il semblait que j’ai toujours été fait pour ça. Et puis, ça me disait bien ! En tout cas, c’est ce que j’avais envie de faire depuis le début en sortant de mes études secondaires. Je me voyais bien attaché de presse après avoir travaillé comme bénévole pour un fan club en collaboration avec Sony Music. C’était un rêve à ce moment-là.

Où as-tu réalisé tes stages pendant tes trois années d’études ?

En première année, j’ai effectué un stage de deux semaines à la Fnac de Liège, ce qui constituait davantage un stage d’observation. En deuxième année, passionné de littérature, j’ai fait mon stage au festival des Parlantes à Liège. En dernière année, pour mon stage le plus long, je suis allé au Théâtre de Liège, dans la section pédagogique et développement des publics. Trois stages bien différents, avec des équipes bien différentes, des ambiances de travail uniques mais des expériences magiques à la fois.

As-tu gardé des contacts avec d’autres étudiants en communication ?

À vrai dire, j’avais beaucoup d’amis durant mes études… mais j’ai compris pourquoi avec du recul. J’étais un « bon élève » si tu vois ce que je veux dire (rires). Et mes anciens professeurs pourront te le dire. Je suis resté en contact avec deux personnes… et c’est tout ! Ce sont d’ailleurs des amies proches. Je suis plus souvent en contact avec certains professeurs qu’avec des camarades de classe. Bizarre, non ?

Quels étaient tes cours préférés et détestés ?

J’adorais les cours de philosophie, sociologie et anthropologie. Droit aussi ! On avait des professeurs si passionnés. Pour les cours de communication en soi, j’ai adoré les cours de TEE (Techniques d’expression écrite et TEO (Techniques d’expression orale) qui m’ont, je crois, le plus appris. Pour la spécialisation en Arts, j’ai adoré le cours de séries et le cours de théâtre.

 J’ai créé mon blog, Livraison de mots, le jour où j’ai achevé d’écrire mon travail de fin d’études, le 17 mars 2018 vers minuit.

Tu as créé ton blog et Instagram Livraisondemots. Avec du recul, vois-tu une évolution entre tes objectifs du lancement et les résultats actuels ?

À vrai dire, je n’avais pas posé des centaines d’objectifs en créant Livraisondemots, que j’ai d’ailleurs créé le jour où j’ai achevé d’écrire mon travail de fin d’études, le 17 mars 2018 vers minuit. Je voulais juste partager ma passion de la lecture. Aujourd’hui, la demande étant forte et les sollicitations nombreuses, je continue de m’amuser en remplissant certaines missions et certains objectifs qui évoluent au fur et à mesure du temps. Mais c’est un réel plaisir et une aventure immense que j’étais loin d’imaginer. Mon seul objectif est en tout cas de continuer à le faire avec passion.

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CHEZ TON LIBRAIRE AUJOURD'HUI 📖 – « Le ciel par-dessus le toit », Natacha Appanah, 2019. Un très beau roman de la rentrée littéraire sur les relations familiales, la différence, et la vie carcérale. Découvrez l'histoire de Phénix et ses deux enfants, Paloma et Loup. Un livre fort, à lire. Que sommes nous prêts à faire pour notre famille ? Que laissons nous à nos propres enfants ? C’est un pays où sont construites des prisons pour enfants. Pour qu’ils deviennent des adultes honnêtes, des gens qui filent droit. Ils ne pouvaient ni rire, ni sangloter. Aucune place à l’émotion n'était laissée. Les prisons ont été détruites, pour certains c’est un joli square où se promener. Parfois en famille. « Un jardin sur d’anciennes larmes, des fleurs sur des morts, des rires sur des vieux chagrins ». Pour d’autres, le portail est synonyme de mémorial. Dans ce pays, il y a un garçon du nom de Loup. Le plus doux et le plus étrange des fils. Un visage lisse, franc. Un petit gars qui inspire confiance. Attrapé tel une bête sauvage dans le fourgon de police. Pour une histoire de rouler sans le permis. Un frère qui voulait revoir sa sœur. Il sera un numéro d’écrou. Il est très proche de sa sœur Paloma, qui ira lui rendre visite en prison. Quelques affaires pour s’habiller, un ou deux livres à prêter, un peu d’argent pour manger. Elle l’avait laissé dix ans plus tôt pour une part de forêt-noire. 🍒 Des histoires de familles éclatées, il y en a des tas. Celle-ci est juste divine. Une parenthèse littéraire à savourer. • « C’est étrange parfois comment l’esprit résiste à la chimie et à l’alcool, c’est curieux comme rien ne peut l’empêcher de tourner, de mélanger souvenirs et désire, peurs et joies, ciel et mer. » 💌 – @editions_gallimard, 125p. #bebook #bookstagram #livre #livrestagram #booklover #rentreelitteraire2019 #book #instalivre

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Autre anecdote dans le fait d’être influenceur : c’est toujours très bizarre que les gens te reconnaissent à un endroit, en savent beaucoup sur toi et te demandent une photo.

Peux-tu nous raconter une expérience insolite que tu as vécu dans le monde de la communication durant tes études ou dans ton travail ?

Ce que je peux dire et qui m’a vraiment parfois fait rire, et même durant des stages, c’est de voir que la communication interne était souvent plus compliquée que l’externe, alors que souvent nous pouvons peut-être penser le contraire. Autre chose, j’ai aussi remarqué que beaucoup de personnes pensent qu’un communicant est d’office un graphiste… mais non ! Autre anecdote dans le fait d’être influenceur : c’est toujours très bizarre que les gens te reconnaissent à un endroit, en savent beaucoup sur toi et te demandent une photo. J’adore parler avec des personnes qui me suivent, mais c’est toujours une sensation étrange mais qui fait énormément plaisir !

Comment es-tu passé des études au monde du travail ? Par où es-tu passé pour en arriver aux différents postes que tu as occupés jusqu’à maintenant ?

Ce fut vraiment compliqué, je vous l’avoue mais j’ai appris beaucoup de moi. Livraisondemots s’est très vite agrandit et j’ai très vite été repéré. Je pense avoir eu de la chance avec ce projet et d’avoir eu les bonnes personnes autour de moi pour me soutenir dans ce projet. Aujourd’hui, pour tout vous avouer, j’ai un agenda assez full entre mon job d’assistant en communication à la Foire du Livre de Bruxelles, ma mission de community management pour l’exposition sur Claude Monet à Bruxelles et mon compte Instagram. Je tente de ne pas avoir la tête sous eau et avoir un peu de temps aussi pour moi et les gens que j’aime. Je me suis posé beaucoup de questions pendant un an et demi mais toujours en ayant envie de continuer. Aujourd’hui j’ai l’immense chance de jongler entre beaucoup de projets et de profiter à fond en m’amusant.

Quels sont tes tâches et ton rôle au sein des institutions où tu travailles aujourd’hui ?

Pour Livraisondemots, je gère tout tout seul sauf les enregistrements des vidéos d’auteurs (mes interviews) où souvent quelqu’un m’aide pour filmer et enregistrer le son. Tout le reste, c’est moi. Je lis, j’écris sur ces livres, je suis souvent en déplacements, je trouve de nouvelles idées et je crée toujours du contenu innovant en essayant qu’il soit unique. Pour la Foire du Livre de Bruxelles, j’assiste la responsable de communication, je m’occupe donc des dossiers de presse, des communiqués, des réseaux sociaux, du site web, je m’occupe aussi d’un événement qui s’appelle la Chasse aux Livres. Je prends en charge aussi des choses qui relèvent de l’humain et prépare une surprise pour janvier 2020. Vous verrez ça ! Pour l’exposition sur Claude Monet, je gère les réseaux sociaux. Je crée donc des contenus avec des visuels.

Que voudrais-tu changer ou modifier au monde de la com d’aujourd’hui ?

Je ne sais pas si j’ai le pouvoir de changer le monde de la communication, et je ne crois pas du tout même. Mais si je pouvais changer une chose ce serait qu’un chargé de communication n’est pas un graphiste, ni un comptable parfois. D’accord pour la polyvalence, mais il ne peut pas tout faire non plus. Et il ne faut pas croire non plus que les études sont faciles et qu’il ne faut presque pas étudier. C’est faux.

Quel est le communicant qui t’inspire le plus ?

Elle a toujours été parfaite pour moi en termes de communicante, Léa Salamé. Elle fait un vrai travail de journaliste, elle est toujours très professionnelle, sait de quoi elle parle et à qui elle s’adresse. Elle fait tout le boulot nécessaire pour être prête, ne pas être stressée. Elle pose toujours des questions intéressantes, différentes et pertinentes à la fois. Elle parvient même à faire entendre ce que le public veut savoir. Un atout.

Je dirai même que c’est la chose la plus importante, c’est le réseau ! C’est sans aucun doute grâce au mien que je suis aussi là où je suis aujourd’hui.

En communication, il est important d’avoir un bon carnet d’adresses. Peux-tu nous expliquer une de tes meilleures rencontres ?

C’est clair. Je dirai même que c’est la chose la plus importante, c’est le réseau ! C’est sans aucun doute grâce au mien que je suis aussi là où je suis aujourd’hui. Ma meilleure rencontre dans le cadre de mon métier ? Je dirai la première attachée de presse de plusieurs maisons d’édition. J’avais à peine 350 abonnés et elle m’a accueilli dans ses bureaux pour me proposer de recevoir certains ouvrages à lire. Elle a ouvert les portes de ses bibliothèques, j’étais ultra-gêné à l’idée de choisir ce avec quoi je voulais repartir. Je ne pouvais pas choisir. Elle m’a dit : « Je te rappellerai comment tu étais, dans quelques mois et que tu n’étais presque personne ». Aujourd’hui, on en rigole ! Mais des belles rencontres comme ça, il y en a eu beaucoup et il y en a encore. Je fais sans aucun doute l’un des plus beaux métiers du monde, riche en humanité.

As-tu des futurs projets professionnels ?

Wouaw ! Quelle question difficile. Je ne sais pas vraiment. J’espère en tout cas être toujours si épanoui dans ma vie et dans mes envies. Je rêve en tout cas de publier mon premier roman…

Quels conseils donnerais-tu aux (futurs) étudiants en communication ?

D’y croire, de persévérer, de montrer de quoi vous êtes capables (et même si vous n’avez pas sept ans d’expérience), d’être curieux, de vous montrer, de vous présenter et surtout… de n’avoir peur de rien et de rester vous-mêmes, quoi qu’il arrive !

Olivier Desmet, Camille Kransvelt, Claire Kupper, Bloc 3, Orientation Arts

Post Author: comuniquehepl

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