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Depuis plusieurs mois, le monde entier se serre les coudes et lutte pour faire face au Coronavirus. Une épidémie presque sans précédent qui vient perturber le quotidien de plusieurs milliards de personnes, pour la plupart contraintes de rester chez elles afin de stopper l’hémorragie. Une situation pénible, difficile à vivre et dont les dommages collatéraux se font déjà nombreux : les écoles sont fermées, les commerces sont à l’arrêt, l’économie mondiale tourne au ralenti, les indépendants contraints de stopper leurs activités… Autant de points négatifs qui prouvent que cette crise sanitaire ne se limite pas qu’à une simple bactérie. 

Cependant, lors de chaque malheur, certains parviennent à y trouver leur bonheur. Dans ce contexte si particulier, un secteur bien précis tourne à plein régime depuis plusieurs semaines et voit ses records de vues, d’audience exploser : Internet ! D’après une enquête de Médiamétrie, le temps de surf sur la toile par personne a augmenté de 36%, pour arriver à une moyenne de 2h50 par jour.

Internet comme bouée de sauvetage

Si depuis le début du 21e siècle, Internet est un phénomène qui ne cesse de croitre avec de nouvelles technologies qui voient le jour de manière récurrente, le Coronavirus aura eu l’effet d’un boost inattendu pour les acteurs de ce système devenu un aspect crucial dans la vie de tous les jours.

On pense qu’Internet n’est qu’une source de divertissement, un moyen de se vider l’esprit surtout dans une période où le monde entier est touché par un virus qui menace les jeunes et les moins jeunes. Pourtant, le télétravail a permis à beaucoup de personnes de pouvoir continuer leur métier depuis chez elles, via internet. Une pratique qui se faisait déjà avant cette crise, mais ce moyen de travail est devenu quasiment inévitable ces derniers mois. Internet a non seulement permis à de nombreuses personnes de sauver leur emploi et ne pas finir au chômage partiel ou en repos forcé, mais il a également servi à limiter la chute de l’activité économique. Selon une étude, près de 30% des Français ont pu travailler de la sorte. Quelles auraient été les conséquences si ces 30% de travailleurs n’avaient pu exercer leur boulot ?  Nous n’aurons probablement jamais la réponse, mais il ne faut pas réaliser de grandes recherches pour conclure qu’Internet a probablement évité une crise beaucoup plus profonde que celle que le monde traverse aujourd’hui.

Netflix and chill…

Une devise que l’on a tous déjà entendu, voire prononcée, mais qui a pris tout son sens au cours des dernières semaines. Qui n’a jamais rêvé de passer une journée tranquille dans son canapé équipé d’une couverture et d’un chocolat chaud en train de regarder les nouveaux épisodes de La Casa de Papel ou de revoir ses films favoris ? Cette période aura en tout cas permis de vivre ce genre de journée idéale où l’activité physique est proche du zéro et où le plaisir de se divertir prend le dessus.

Alors que le monde du cinéma est à l’arrêt complet, la plateforme américaine n’a quant à elle pas connu la crise, bien au contraire. D’après le Washington Post, l’entreprise a vu l’arrivée de 16 millions de nouveaux abonnés sur les 3 derniers mois, ce qui en fait le record sur une si courte durée. A titre de comparaison, la progression à la même période en 2019 était de 5 millions, soit moins d’un tiers. Cela permet à Netflix de réaliser un chiffre d’affaire de plus de 5,8 milliards d’euros lors du premier trimestre de l’année 2020.

Très fort dans sa stratégie, mais également un peu chanceux pour le coup car personne n’avait envisagé cette situation, le géant du streaming a lancé les nouvelles saisons de ses deux séries phares, Elite et La Casa de Papel, respectivement en mars et en avril. De quoi donner une dose d’occupation à ses fidèles abonnés qui ont vite trouvé un moyen de passer le temps.

Bien sûr, ses concurrents ont également profité de la crise pour augmenter leur nombre d’abonnés comme Amazon Prime notamment, mais ce début d’année si particulier aura surtout eu pour effet de renforcer la domination de Netflix dans son domaine.

Instagram, Tiktok, Facebook et compagnie en première ligne

Le premier réflexe au réveil pour un grand nombre de personnes est de vérifier ses notifications sur Facebook, Instagram, Snapchat… Notre vie est rythmée par les réseaux sociaux, sans que nous nous en rendions vraiment compte. Chez les ados surtout, où la course pour avoir le plus de likes sur sa nouvelle photo de profil fait rage, ou encore pour avoir le plus d’abonnés possible. Dès lors, lorsque l’on est contraint de rester chez soi avec comme seule échappatoire son téléphone portable, c’est tout profit pour les différents réseaux sociaux qui voient leur nombre d’adhérents se multiplier.

Messenger et WhatsApp, deux applications de messagerie instantanée, sont les deux bénéficiaires de ce contexte. N’ayant plus l’occasion de voir ses proches, ses amis, sa famille, on peut très facilement prendre de leurs nouvelles via ces deux moyens de communication rapide et complètement gratuit.

De même pour Instagram dont les vidéos live se font très nombreuses ces dernières semaines ainsi que pour Houseparty. Cette dernière application, peu connue avant le début du confinement, sert à réaliser des appels vidéo avec ses amis. Beaucoup en ont profité pour faire des apéros à distance ou pour simplement discuter à plusieurs afin de passer le temps et de ne pas perdre les bonnes habitudes. Cela aura permis à l’application de connaitre un succès mondial.

Le nouveau réseau social à la monde, Tiktok, a connu une ascension fulgurante avec 37% d’utilisateurs en plus rien qu’au mois de mars. Facebook n’échappe pas non plus à la règle et a gagné plus de 2,2 millions d’utilisateurs par jour lors du mois d’avril. Là aussi, il s’agit d’un record sur 30 jours.

Malgré ses qualités et ses défauts, Internet aura donc joué un rôle considérable dans cette période de crise.

Guillaume Tirion, Com2, Community Management

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Post Author: comuniquehepl

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